Perspectives démographiques des quatre territoires de coopération

septembre 2025

Une croissance démographique ralentie

À l’horizon 2050, les quatre territoires de coopération de l’Arc jurassien connaîtraient des trajectoires démographiques contrastées, sur fond de vieillissement marqué et de recomposition des équilibres territoriaux.

Selon le scénario moyen, la population des quatre territoires passerait d’environ 792 000 habitants en 2020 à 812 000 en 2050, soit une croissance modérée de + 2,5 % sur la période. Cette croissance serait essentiellement portée par le solde migratoire, dont la légère augmentation compenserait un solde naturel devenu négatif dès 2024, situation appelée à s’amplifier avec le vieillissement démographique. Le solde naturel s’élèverait à environ - 1 800 personnes par an en 2050, alors qu’il était de + 2 200 en moyenne au cours de la période 2011-2020. Le solde migratoire annuel passerait de + 1 150 personnes en 2025 à + 1 280 en 2050, contre une moyenne de + 910 entre 2012 et 2019.

La part des moins de 20 ans reculerait à 19,3 % de la population, tandis que celle des 65 ans et plus augmenterait à 26,8 % contre 19,3 % (+ 65 000 personnes). Le rapport entre ces deux populations atteindrait 1,39 en 2050, contre 0,82 en 2020. Les plus de 75 ans augmenteraient de 74 % (+ 54 000 personnes), renforçant les besoins en services pour la population âgée.

Les territoires de l’aire de proximité Mont d’Or – Chasseron et du Haut-Jura – Vallée de Joux enregistreraient une croissance soutenue, quel que soit le scénario. À l’inverse, le Nord Franche-Comté – Canton du Jura pourrait perdre jusqu’à 62 000 habitants (scénario bas) et présenter une structure démographique avec une part relativement faible de personnes en âge de travailler et une forte proportion de personnes âgées. Le territoire des Parcs du Doubs et Agglomération urbaine du Doubs affiche une situation intermédiaire qui pourrait tendre soit vers une baisse, soit vers une hausse.

Les démographies française et suisse évoluent différemment, aussi les projections s’appuient sur des hypothèses différenciées (fécondité, espérance de vie, migrations) de part et d’autre de la frontière.

Trois scénarios prospectifs sont proposés : un scénario moyen et deux scénarios alternatifs, l’un haut, l’autre bas, visant à encadrer les hypothèses sur l’évolution future de la mortalité, de la fécondité et des migrations.

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Evolution annuelle moyenne de la population en %

Statistique Vaud a été mandaté par Arcjurassien.org afin d’effectuer des perspectives démographiques pour les quatre territoires binationaux de coopération de l’Arc jurassien jusqu’en 2050. Le périmètre d’analyse est celui des territoires de coopération sans leur aire d’influence.

Des représentants des cantons du Jura, de Neuchâtel, de Vaud, de la région Bourgogne-Franche-Comté, de la Préfecture, ainsi que de l’INSEE, ont apporté leur soutien à l’équipe de projet de Statistique Vaud, en fournissant des données et en contribuant à l’élaboration des hypothèses.

La définition des hypothèses ne se limite pas à une simple extrapolation des tendances passées ; elles ont été élaborées par les démographes, après des échanges avec les experts des offices statistiques et les représentants des partenaires. Un comité de pilotage a validé ces hypothèses ainsi que les résultats de l’étude.

La méthode dite des « composantes » est employée afin de projeter les populations par âge et sexe en fonction d’hypothèses d’évolution formulées pour chacune des trois composantes démographiques suivantes : le solde migratoire (les arrivées moins les départs), la fécondité et la mortalité.

Le présent document synthétise les résultats de l’étude réalisée par Statistique Vaud.

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Entre scénarios haut et bas, un différentiel de 126 000 habitants à l'horizon 2050

Si, pour l’ensemble des quatre territoires, le scénario moyen anticipe une hausse modérée de + 20 000 habitants, cette stabilité dissimule de fortes disparités. L’écart significatif de 126 000 habitants entre le scénario haut (+ 84 000) et le scénario bas (- 42 000) met en lumière l’ampleur des incertitudes, principalement liées aux hypothèses migratoires. Toutefois, ces incertitudes ne se répartissent pas de manière homogène : certaines zones bénéficient de projections relativement robustes, tandis que d’autres présentent des perspectives nettement plus incertaines. 

 

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Figure 2 : Une croissance de population de 20 000 habitants en 30 ans selon le scénario moyen

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Le scénario haut conduirait à une démographie plus favorable. Il repose sur l’hypothèse d’une économie robuste, d’un recours accru à l’immigration extra-européenne et d’une remontée de la fécondité. Il projette 876 000 habitants en 2050, soit une croissance de + 10,6 % par rapport à 2020. À l’inverse, le scénario bas, repose sur un contexte économique moins favorable et une faible natalité. Il projette une population qui baisserait de 5,3 % dans l’Arc jurassien et atteindrait 750 000 habitants en 2050.

Dans les trois scénarios retenus, la fécondité se stabiliserait à partir de 2030, à un niveau différencié entre les deux versants. Le scénario moyen table sur 1,65 enfant par femme dans les territoires français et 1,40 en Suisse, et l’âge moyen à la maternité continuerait de croître, atteignant jusqu’à 34,6 ans dans certains sous-territoires suisses en 2050.

Les scénarios intègrent une augmentation plus ou moins forte de l’espérance de vie, avec un rapprochement entre les sexes et entre les sous-territoires. En 2050 et selon le scénario moyen, l’espérance de vie projetée des femmes atteindrait en moyenne 88,3 ans en France comme en Suisse, et respectivement 84,3 et 85,3 ans pour les hommes.

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Les hypothèses spécifiques aux versants français ou suisses anticipent des dynamiques différenciées. Côté français, certains sous-territoires continueraient d’enregistrer un solde migratoire négatif (Nord Franche-Comté – Canton du Jura ou le Haut-Jura – Vallée de Joux), tandis que d’autres, comme l’Aire de proximité Mont d’Or – Chasseron principalement, bénéficieraient d’un apport migratoire plus soutenu. Côté suisse, le solde migratoire resterait positif, mais légèrement réduit dans les régions actuellement les plus dynamiques.

La population de l’Arc jurassien vieillirait nettement. Selon le scénario moyen, le nombre des 65 ans et plus augmenterait de 65 000 personnes (+ 43 %) sur la période 2021-2050 et leur part dans la population augmenterait nettement, passant de 19,3 à 26,8 %. À l’inverse, le nombre de jeunes de moins de 20 ans chuterait, passant de 186 000 à 157 000 (- 16 %). Ils représenteraient en 2050 moins d’un habitant sur cinq. Le nombre des 20-64 ans reculerait légèrement (- 4 %), impliquant un léger repli des personnes en âge de travailler.

La population baisserait aux âges où elle est généralement active : le nombre de personnes de 20 à 39 ans baisserait de 7 % et celui des 40-54 ans de 2 % alors que celui des 55-64 ans resterait relativement stable (+ 1 %).

En proportion, les personnes en âge actif (20-64 ans) passeraient de 57,2 % à 53,9 % de la population. La perte de 16 000 personnes en âge actif impliquerait une pression croissante sur les équilibres économiques et sociaux, en particulier dans les territoires déjà en déclin démographique.

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Figure 3 : Structure de la population par classe d'âge

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Le rapport entre les personnes de 65 ans et plus et celles de moins de 20 ans pourrait atteindre 1,39 selon le scénario moyen d’ici 2050, contre 0,82 en 2020. Autrement dit, il y aurait 139 seniors pour chaque tranche de 100 jeunes de moins de 20 ans, contre 82 au début de la période. Cette inversion nette du rapport générationnel est l’un des indicateurs les plus significatifs du bouleversement démographique à venir.

En Suisse, le vieillissement est modéré grâce à un solde migratoire relativement important. En revanche, en France, bien que le solde migratoire soit supérieur à la moyenne des dernières années, le vieillissement est accentué. Des deux côtés de la frontière, le vieillissement est intensifié par une fécondité plus basse.

En 2050, l’âge moyen devrait atteindre 46,3 ans, contre 41,7 ans en 2020, soit une augmentation de + 4,6 ans.

Sur l’ensemble de l’Arc jurassien, bien que le solde migratoire soit positif, il n’empêchera pas un vieillissement accéléré, une contraction des générations jeunes et une légère diminution de la population en âge de travailler. La pyramide des âges évolue, avec une expansion marquée des personnes âgées (plus de 75 ans) et une diminution des populations jeunes ainsi que de celles en âge de travailler.

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Figure 4 : Baisse du nombre de jeunes de moins de 20 ans

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La population des 75 ans et plus est celle qui augmenterait le plus rapidement, elle passerait, toujours selon le scénario moyen, de 73 000 à près de 127 000 personnes (+ 74 %), contre une augmentation moins forte des 65-74 ans (+ 14 %). Le rapport entre le nombre de jeunes et celui des personnes âgées diminuerait. Cette baisse serait accentuée par la diminution du nombre de naissances, malgré la stabilisation prévue de la fécondité à long terme selon les hypothèses.

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Figure 5 : Une croissance importante des seniors d'ici 2050

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Figure 6 : Evolution démographique et répartition par groupe d'âge

Des trajectoires contrastées entre territoires : croissance au sud, baisse au nord

Méthodologie des projections sur les territoires de coopération

Les projections tiennent compte des spécificités françaises et suisses, les calculs ayant été réalisés séparément pour les huit sous-territoires nationaux (quatre territoires de chaque côté de la frontière). En effet, les différences de disponibilité et de structure des données ont nécessité l’emploi de calculs distincts.

Pour la partie suisse, les projections s’appuient sur des séries annuelles de population, de naissances, de décès et de migrations disponibles jusqu’en 2023. Pour la partie française, les données utilisées couvrent les recensements de 2009, 2014 et 2020. Les soldes migratoires y sont estimés de manière indirecte, par différence entre les variations de population et le solde naturel.

La comparaison entre territoires révèle des configurations différenciées : certains espaces présentent une croissance démographique structurelle, d’autres une tendance à la baisse ou une évolution plus incertaine.

Deux zones se distinguent par leur dynamique positive quel que soit le scénario : l’Aire de proximité Mont d’Or – Chasseron : + 29 000 (scénario moyen), +43 000 (haut), +16 000 (bas) et le Haut-Jura – Vallée de Joux : + 22 000 (moyen), + 34 000 (haut), + 10 000 (bas). Ces deux territoires, moteurs de la croissance au niveau de l’Arc jurassien, présentent également une certaine robustesse des projections : la variation relative entre les scénarios reste modérée et l’évolution toujours positive. Ils bénéficient de migrations nettes soutenues et d’une attractivité résidentielle. Selon le scénario moyen, leur population serait de 174 000 habitants en 2050 pour Haut-Jura – Vallée de Joux, et de 193 000 habitants pour l’Aire de proximité Mont d’Or – Chasseron.

En contraste, le territoire Nord Franche-Comté – Canton du Jura afficherait une dynamique négative dans les trois scénarios : - 36 000 habitants (moyen), - 9 000 (haut), - 62 000 (bas). Cette orientation est le résultat d’hypothèses migratoires restant dégradées, même dans le scénario haut, et dont les conséquences seraient accentuées par un solde naturel très défavorable dû au vieillissement de la population. En raison notamment de l’importance du déficit migratoire projeté en début de période, il s’agit du territoire le plus sensible aux variations d’hypothèses, avec un écart important sur la population d’ici 2050 entre les trois scénarios.

Le territoire des parcs du Doubs et Agglomération urbaine du Doubs présente une position médiane et amène à des conclusions moins tranchées. Sa population est relativement stable dans le scénario moyen (+ 5 000) et pourrait croître (+ 17 000) ou décliner (- 6 000) selon les deux autres scénarios. C’est donc un territoire où les hypothèses amènent à des conclusions fragiles (baisse ou hausse de population), dépendant fortement de l’évolution future des conditions économiques locales, des politiques de logement et de l’évolution des flux frontaliers.

Au global, seule la partie sud de l’Arc jurassien (Aire de proximité Mont d’Or – Chasseron et Haut-Jura – Vallée de Joux) contribue à contrebalancer les baisses anticipées au nord, dans le territoire de Nord-Franche-Comté – Canton du Jura au premier lieu. Ces deux territoires se rapprochent ainsi des profils des grandes zones d’attractivité périurbaine, où les migrations de l’extérieur, entraînant l’installation de populations jeunes, jouent un rôle stabilisateur par rapport au vieillissement de la population.

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Figure 7 : La dynamique démographique de l'Arc jurassien est surtout portée par ses deux territoires centraux

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À l’horizon 2050, les structures d’âge des quatre territoires de coopération de l’Arc jurassien présenteraient des évolutions contrastées, révélatrices de dynamiques locales spécifiques.

Il est à noter cependant que toutes présenteraient une importante augmentation absolue de la population âgée de 75 ans et plus : + 8 800 personnes dans les Parcs du Doubs et Agglomération urbaine du Doubs, +12 800 dans l’aire de proximité Mont d’Or – Chasseron, + 13 900 dans le Haut-Jura – Vallée de Joux, + 18 400 dans Nord Franche-Comté – Canton du Jura.

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Figure 8 : La dynamique est surtout portée par les deux territoires méridionaux

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En 2050, le nombre des 65 ans et plus représenteraient, selon le scénario moyen, 26 % de la population, soit une hausse de 12 000 personnes (+45 %), avec une hausse plus rapide du nombre des 75 ans et plus (+ 67 %). Les moins de 20 ans passeraient de 24 % à 19 % de la population et chuteraient en nombre de 15 % par rapport à 2020. Les personnes en âge actif (20–64 ans) baisseraient de 1 800 personnes, soit un léger recul de 2 %. La structure resterait relativement équilibrée, avec une proportion de 55 % des 20-65 ans en 2050. Le vieillissement serait marqué : le rapport des seniors aux jeunes (nombre de personnes de 65 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans) augmenterait à 1,36 contre 0,79 en 2020.

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Ce territoire se distinguerait, selon le scénario moyen, par une croissance soutenue de sa population en âge de travailler (+ 12 200, soit + 13 %) et une forte progression du nombre des 65 ans et plus (+ 18 700, soit + 65 %). Bien que celui des moins de 20 ans diminue légèrement (- 5 %), la structure par âge demeure favorable, avec 56,5 % des 20-65 ans en 2050. Le rapport des seniors aux jeunes passerait de 0,74 à 1,29. Le nombre des 75 ans et plus devrait y augmenter de 94% entre 2020 et 2050.

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Le Haut-Jura – Vallée de Joux présenterait, selon le scénario moyen, une croissance démographique notable des plus de 20 ans avec notamment + 4 700 actifs (+ 5%) et + 18 500 seniors de 65 ans et plus (+ 72 %). Le nombre de jeunes de moins de 20 ans baisserait de 3 % d’ici 2050. Ils représenteraient alors près de 20 % de la population. Le rapport des seniors aux jeunes passerait de 0,72 à 1,29. La croissance des plus de 75 ans serait particulièrement forte (+ 13 900), soit une augmentation de 114 %.

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Ce territoire affiche une trajectoire en rupture avec les autres : la population totale chuterait, selon le scénario moyen, de plus de 36 000 personnes d’ici 2050, marquée par des 20-64 ans moins nombreux (- 31 000, soit - 17 %) et une population des jeunes de moins de 20 ans également moins importante (-20 800, soit - 27 %). La part des 65 ans et plus s’élèverait à 29,4 % de la population, soit 3 à 5 points de plus de plus que dans les autres territoires. Le rapport des seniors aux jeunes passerait à 1,53 contre 0,92 en 2020. Les dynamiques industrielles futures influenceront les trajectoires démographiques qui seront observées d’ici 2050.

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Méthodologie

Les projections portent sur les quatre territoires de coopération d’Arc jurassien. Il s’agit donc du périmètre habituel de l’Arc jurassien sans l’aire d’influence des territoires de coopération.

Méthode de projection

La méthode dite des « composantes » est employée afin de projeter les populations par âge et sexe en fonction d’hypothèses d’évolution formulées pour chacune des trois composantes démographiques suivantes : le solde migratoire (les arrivées moins les départs), la fécondité et la mortalité.

Pour tenir compte des spécificités suisses et françaises, les perspectives sont calculées au niveau de ces huit sous-territoires nationaux. Cela a impliqué la formulation des hypothèses à cette échelle.

Pour chacun de ces sous-territoires, la population projetée pour la fin d’une année A est calculée à partir de la population de l’année précédente (A-1) à laquelle on additionne le nombre de naissances ainsi que celui de personnes venues s’installer dans le territoire pendant l’année t et dont on soustrait le nombre de décès ainsi que le nombre de personnes ayant quitté le territoire durant l’année t. Le calcul tient compte de l’âge.

Hypothèses

  • Migrations : une légère hausse du solde migratoire est proposée pour le scénario moyen, avec un rapprochement significatif des niveaux des quatre territoires à l’avenir. Du côté suisse comme français, les soldes des deux régions les plus dynamiques ont été réduits, ceux des régions moins dynamiques haussés. Globalement la partie française s’en trouve un peu dopée et la partie suisse un peu freinée.

         Les hypothèses de migrations sont exprimées en termes de soldes migratoires annuels totaux.

  • Fécondité : Des hypothèses de fécondité tenant compte de la chute récente de la fécondité sont retenues. Les indicateurs conjoncturels de fécondité des quatre régions françaises, tout comme ceux des quatre régions suisses, sont harmonisés dès 2030, avec une réduction de leur écart. L’âge moyen à la maternité, qui continuerait d’augmenter de façon atténuée, se rapprocherait entre les sous-territoires.

         Les hypothèses de fécondité sont exprimées en termes d’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) et d’âge moyen à la maternité (AMM).

  • Mortalité : des hypothèses de mortalité toujours à la hausse sont formulées, avec une légère saturation, et un rapprochement des niveaux entre les sous-territoires. L’espérance de vie des hommes continuerait de se rapprocher de celle des femmes.

         Les hypothèses de mortalité sont formulées en termes d’espérances de vie à la naissance.

Scénarios

Trois scénarios (moyen, haut et bas) sont définis sur la base des hypothèses retenues pour les composantes démographiques que sont les migrations, la fécondité et la mortalité. Les hypothèses migratoires se différencient essentiellement par le contexte économique, les hypothèses de fécondité sont relativement écartées pour tenir compte de l’incertitude concernant le nombre d’enfants par femme, et les hypothèses de mortalité sont relativement proches.


Ces scénarios sont déclinés dans les sous-territoires en fonction de leurs contextes.

Scénarios pour les quatre territoires de coopération

Documents à Télécharger

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